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CARET 2 : un programme d’une ampleur inédite pour la protection des tortues marines

En Guyane, le WWF a lancé ce qui constitue l’uns des plus ambitieux programme de conservation des tortues marines à ce jour, le projet CARET2 : (Co-ordinated Approach to Restore our Endangered Turtles 2), au titre du Programme Opérationnel de Coopération Transfrontalière Amazonie.
 
Programmé sur 4 ans, de 2008 à 2012 le projet CARET 2 visait à associer protection et valorisation des tortues marines en Guyane et au Suriname au travers de 2 objectifs principaux :
- Poursuivre le programme régional de suivi des tortues marines ;
- Valoriser la présence des tortues marines sur les plages à travers la création d’un produit touristique régional spécifique et la formation de guides.
 
Au total, le programme Caret 2 a intégré 4 partenaires : l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), l’association Kwata, le Parc Naturel Régional de Guyane (PNRG) ainsi que le WWF-Guianas au Suriname. De nombreux autres partenaires ont également été associés au projet  tels que la Direction Régionale de l’Environnement (DEAL), la Région Guyane, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), ou encore des associations locales telles que la Sepanguy, Kulalasi ou le Stinasu. Cette configuration émanait d’une volonté commune de fédérer autour d’un projet régional les principaux acteurs travaillant sur l’étude, la conservation et la valorisation des tortues marines au niveau des Guyanes.

Avec un budget global de 2,8 millions d’euros sur 4 ans, le programme CARET2 a permis de mettre en oeuvre la majorité des actions du Plan de Restauration des Tortues Marines de Guyane (2007-2012) commandité par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer et piloté conjointement depuis 2008 par le WWF-France et l’ONCFS.
 
En terme de réduction des captures accidentelles de tortues marines, l’action du WWF visait à évaluer l’impact réel des différentes méthodes de pêche sur les tortues marines, et en particulier pendant la période de reproduction alors qu’elles sont nombreuses dans les eaux côtières.

Une analyse de l’impact de la pêche côtière aux filets maillants dérivants sur l’estuaire du Maroni a ainsi été réalisée en 2007, et une autre à bord des embarcations locales basées à Cayenne en 2008 (avec le Comité Régional des Pêches et des Elevages Marins). Les observations embarquées menées sur les bateaux de pêche côtière ont été poursuivies en 2009 par le CRPMEM. Dans cette approche de limitation des captures accidentelles, le changement volontaire des pratiques par les chalutiers crevettiers de Guyane est un événement majeur. Le WWF y aura contribué, en initiant dès 2004 cette approche innovante visant à permettre le test de conditions alternatives de pêche par les professionnels regroupés au sein du Comité Régional des Pêches et des Elevages Marins, épaulés par l’Ifremer.

Enfin, la coopération régionale restait un élément majeur des actions menées, avec tous les deux ans, un séminaire organisé entre les Guyanes. Et en parallèle, de nombreux échanges techniques se sont poursuivis !

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